mercredi 6 janvier 2016

Gretel et Hansel

La conscience que nous avons de notre être et de notre sexe, de nos pensées et de nos désirs, viendrait non pas d'un quelconque arbitraire uniforme, mais bel et bien d'un décalage préliminaire de la dislocation chronoscopique des agrégations corpusculaires du domaine tripotique. Cela ne change pas grand-chose à la réalité, sauf si on a accès à un générateur d'intrication fictive et à un répartiteur d'imperméabilité tellurique. Bidouiller là-dedans n'est pas sans dangers, mais n'est pas non plus sans bénéfices. C'est le risque que prend James Glover dans l'histoire qui suit alors qu'il incarne dans son univers débauché ses petits enfants Gretel et Hansel pour en abuser de la façon que vous devinez. C'est l'histoire de l'abuseur abusé. À lire donc!